Quatre-cent-soixante-quatorzième goutte
Ce serait si simple Sans tout ce déshabillage Futile et lassant.
D’un autre côté, vivre nu·es en société ne facilite pas nécessairement la sexualité, comme l’explique cet article de Vice de 2017 portant sur la question des érections dans un contexte naturiste.
Citation:
Dans des forums, de jeunes hommes [pratiquant le naturisme] se plaignent que les règles des naturistes les forcent à voir un phénomène physique naturel comme un tabou, un inconvénient ou une honte. Ils rappellent que beaucoup d'hommes bandent par réflexe (plutôt qu'en raison d'une excitation sexuelle) plusieurs fois par jour, parfois justement à cause de la pression sanguine associée à des émotions comme le stress et, d'autres fois, surtout chez les jeunes, en raison de fluctuations hormonales. À leurs yeux, si l'on considère toutes les érections comme des signes d'une attirance sexuelle indésirable qu'il faut cacher, on trahit le cœur de la philosophie naturiste. […]
La peur des avances sexuelles indésirables, des normes sexuelles masculines négatives, des pédophiles et des agressions sexuelles reste légitime et pertinente, surtout dans les communautés où tous les nudistes ne connaissent pas tous ceux qu'ils côtoient. De plus, ces plages, camps ou complexes ne se relèveraient peut-être pas d'un scandale, car il détruirait leur image publique et leurs finances. Dans ce contexte, réduire au minimum les signes d'érotisme inappropriés ou mal interprétés n'est que de la prudence.
La morale de cette histoire, c’est que rien n’est simple en ce bas monde.