Cinq-cent-quatrième goutte
Quand je m’éveillai J’avais les lèvres, les cuisses Couvertes de miel.
Je vais vous parler aujourd’hui d’un navet. Un navet… au miel.
Ce navet, c’est le film Bolero (1984), du réalisateur John Derek, qui met en scène vedette Bo Derek, son épouse de l’époque. Le film est centré sur l'éveil sexuel de la protagoniste et sur son voyage autour du monde à la recherche d'un premier amant idéal qui pourra la dépuceller de façon convenable.
Ce synopsis vous fait grincer des dents ? Attendez de voir le film. En fait, non, ne le regardez pas, il a été un échec cuisant au box-office et a été nommé pour neuf Razzie Awards et en a remporté six: la pire direction photo, la pire actrice, le pire acteur, le pire second rôle, le pire réalisateur, le pire scénario et la pire bande sonore originale.
Il s’agit donc sans aucune doute d’un navet, mais pourquoi est-il au miel? À cause de la seule scène qui mérite d’être vue, celle où l’héroïne se fait enduire le corps de miel par un Rudolph Valentino d’opérette, qui s’applique ensuite à le lécher sur son ventre qui s’agite de façon incontrôlée.
Allez la voir et oubliez le reste du film, ça vaudra mieux.