Je veux un mari Assez petit pour tenir Dans mon sac à main.
Pendant la Crise des années trente, la France a eu sa propre version de Shirley Temple. Elle s’appelait Marie-France, elle jouait, elle chantait et son plus grand succès fut Je voudrais un mari, que je ne vous recommande pas d’écouter si les voix aigues et perçantes d’enfant vous font grincer des dents.
Ma mère me faisait jouer ce truc quand j’étais kid et j’en fus traumatisée à vie. Pour exorciser ma souffrance, j’ai écrit une version polissonne de cette chanson que j’ai publiée dans mon recueil Comptines pour ne pas dormir:
Je voudrais un mari Docile et sans reproches Qui tienne dans ma poche Un mari à batteries Je le voudrais petit Pointu et arrondi Et qui ne gronde pas Surtout comme Papa Je voudrais un mari Massif en chocolat Sa bite de nougat Ses couilles de fruits confits Je voudrais boire son miel Son foutre de caramel Mais qu'il ne transpire pas Surtout comme Papa Je voudrais le mari Le plus noir et cornu Bestial et corrompu Que l’enfer ait vomi Qui satisfasse la nuit Mes goûts de sodomie Mais qui ne sermonne pas Surtout comme Papa
Ma blonde avait chantait une version dark folk de ceci, dans le thème du jour : https://www.youtube.com/watch?v=_h3I0tfplDo